Une étude réalisée par le cabinet Exton Consulting, en collaboration avec des assureurs leaders du marché de l’assurance individuelle, a permis de mettre en lumière le profil et les objectifs des assurés dans la dépendance.
Qui sont-ils ?
1500 assurés ont été enquêtés pour le compte de l’étude. Ce dernier montre que les classes moyennes sont les plus intéressées par la Pour la plupart, il s’agit de propriétaires de leur propre habitation mais disposant d’un revenu moyen, voire modeste. Ce sont les employés, les travailleurs non salariés ou encore les agriculteurs qui occupent la population d’assurés de 50 à 74 ans. L’étude révèle également que 57 % des souscripteurs sont des femmes.
Du reste, les cadres ne sont pas nombreux à opter pour ce type d’assurance. Le fait est que la couche plus aisée de la population Français préfère l’auto-assurance via leur contrat d’assurance vie, les offres bancaires ou l’immobilier locatif.
Relation des souscripteurs au phénomène de la dépendance
Après l’analyse individuelle des souscripteurs, on remarque que ces derniers n’ont pas forcément côtoyé le phénomène de la dépendance. Uniquement 40 % d’entre eux connaissent des personnes dépendantes dans leur entourage. Les assureurs espérant attirer les aidants constatent alors qu’ils ne sont pas plus nombreux à souscrire que les « non-aidants ». Par ailleurs, la quasi-moitié des souscripteurs se soucient de leur isolement géographique ou autres formes de solitude : divorcés, célibataires, etc. Être isolé est donc une importante motivation de souscription.
S’assurer pour des raisons financières
Les assurés questionnés déclarent s’intéresser à l’assurance dépendance pour des raisons financières. Ils veulent éviter de devenir un poids pour leurs proches. Les autres services inclus dans le contrat, tel que l’assistance et l’aide à domicile, n’ont donc qu’un intérêt secondaire, bien qu’ils soient les arguments principaux des assureurs. D’où le délaissement des contrats low cost réputés moins rémunérant.